Chrétiens en société, la doctrine sociale de l’Église

11 épisodes

Dès le 1er mai, et pendant 5 semaines, ThéoDom vous aide à réfléchir à la place que les chrétiens ont à jouer dans la société. C'est ce que nous désignons par "Doctrine sociale de l’Église", un thème engageant pour vivre sa foi de manière concrète comme travailleur, consommateur, épargnant, votant... A suivre dès le 1er mai 2022 !

1. Chrétiens dans la société, la doctrine sociale de l'Église

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2. Vivre la doctrine sociale de l'Église

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11. Une finance responsable ?

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  1. Odile Santus dit :

    Cette série est très intéressante .
    Espérons que l’ Église donne enfin une place équitable aux femmes .

  2. Xavier AILLERET dit :

    Marie et Marie-Madeleine ouvrent un chemin pour toutes les femmes du monde. ?????
    C’est quand même gonflé de dire cela, et en plus de le faire dire par une femme !
    Le choix pour les femmes serait donc d’être soit vierge soit prostituée ?
    Il serait temps que la gouvernance de l’Eglise s’ouvre véritablement aux femmes, plutôt que de faire semblant d’en parler depuis tellement longtemps qu’il n’est même plus la peine d’agir.
    De telles paroles en entreprise seraient jugées irrespectueuses envers les femmes. Il ne sert à rien de tenter de justifier les errements du passé, il vaudrait mieux agir pour l’avenir.

    1. Theodom dit :

      Marie et Marie-Madeleine sont un modèle pour tous, y compris pour les hommes.
      Les saints sont des modèles pour tous quels que soient nos états de vie.

  3. Jeannine Perzo dit :

    merci pour ces deux enseignements puisque avec mes « mains « et ma « raison » je contribue, là où je suis à l’élaboration du bien commun, « commencer petit pour grandir ». Certes, le travail est une nécessité mais comme il est rude parfois d’en vivre les contraintes… et de se sentir souvent écrasé.
    « celui qui cherche le bien général contribue au bien commun… et la doctrine sociale de l’Eglise est toujours un débordement d’amour » Je le crois, j’aurais aimé connaître cela pour grandir davantage lorsque j’étais encore en activité.

  4. Christian COLARD dit :

    Vous avez une vision idyllique de l’entreprise, même si sur le fond vous avez raison, les choses ne se passent pas comme vous le dites. Que faites vous du harcèlement moral que subissent les commerciaux de Renault ou d’autres entreprises. Que faites-vous de ces personnes qui ne sont pas rémunérées au juste prix. J’ai 70 ans et je connais très bien le sujet, je pourrais vous donner des centaines d’exemples où les choses ne sont pas aussi belles que vous le dites.
    Je pense que vous dites les choses telles que vous les ressentez. Que Dieu vous bénisse.

    1. Theodom dit :

      Bonjour Christian,
      Vous avez raison, la réalité est moins rose que ce que présente la doctrine sociale de l’Eglise ! Rien d’anormal, la doctrine sociale de l’Eglise a pour but de montrer ce qui devrait être, et pas de décrire le monde tel qu’il est.
      On trouve bien dans le monde « réel » des familles qui se déchirent, des managers qui harcèlent, des banquiers qui spéculent au détriment de leurs propres clients, des pays qui se font la guerre… Nous chrétiens croyons que les personnes qui s’engagent dans ces actions n’y trouveront pas leur bonheur. L’espérance, c’est plutôt savoir que notre bonheur consiste par notre action à se rapprocher, chacun à la place qui est la nôtre, de cet idéal d’amour que la doctrine sociale de l’Eglise essaye de nous aider à décortiquer.
      Mon bonheur à moi, manager, consiste à ne pas harceler, à viser le bien commun, à utiliser avec justesse les moyens qui sont à ma disposition, à donner une place à chacun, à aider mes collègues à réussir.
      Il peut y avoir une vraie « exultation » à trouver une « autre voie » quand on est dans un contexte professionnel où abonde le harcèlement, le mensonge ou la recherche du profit à tout prix. Ce n’est pas facile (la sainteté n’est pas facile !), et il n’est pas forcément possible de tout changer autour de soi, mais dans ces petites actions se trouve notre bonheur !

  5. Christiane Brion dit :

    Entre le pape Léon 13etJean Paul 2 ,il y a eu un grand mouvement lancé par Mgr Cardiyn laJ.O.C. Il a donné un sens à ma vie,j avais 17ans,je travaillais depuis 2anset demi dans une filature

  6. Dominique et Clotilde Bonne dit :

    Bonjour, votre analyse de l’accueil du migrant omet, pour peser les deux positions que l’on trouve dans la Bible, de définir le migrant : celui qui fuit des situations de conflit (comme la Sainte Famille et la fuite en Egypte), ou celui qui abandonne son pays et ne contribue pas à son développement, attiré par le mirage d’une manne économique ? Le cardinal Sarah s’est, me semble-t-il, inquiété de cette perte des forces vives des pays….

  7. Jeannine Perzo dit :

    Ce soir la réflexion sur les migrants est très interpellante dans le sens où il est assez facile de penser que le migrant est celui qui vient modifier nos façons de vivre et d’oublier que tous nous sommes frères créés à l’image de Dieu.
    Nous ouvrir et nous inviter à cheminer à travers la Bible pour nous faire bien saisir que Dieu a pris ce chemin pour se révéler. Il brûle l’amour de Dieu, ce n’est pas seulement un jour qu’il me faut avoir une attitude positive , une attitude d’ouverture envers les migrants, mais bien tous les jours : oser regarder celui qui est au pied de mon immeuble qui tend la main parce qu’il a faim… mais il y a tant de sollicitations, ce n’est pas facile de rester ouvert aux détresses des autres

  8. Jeannine Perzo dit :

    je viens de terminer « chrétiens dans la société » : je prends conscience que là où je suis, j’ai à oeuvrer pour le bien commun à ma petite place pas seulement dans mon église mais dans la vie sociale qui m’entoure comme dit le pape François « sortir vers les périphéries ; pour sentir l’odeur des brebis ». Et, me souvenir sans cesse que je suis créé par Dieu à son image et à sa ressemblance, nous sommes tous frères. Cette réalité est si vite oubliée, être tous frères n’est pas un vain mot et pourtant à mon échelle il est vite fait de marginaliser ceux et celles qui me sont différents. Die u est toujours derrière une vie donnée, je suis souvent surprise par la richesse de vie des personnes que l’on laisse sur le « parvis ». Savoir s’émerveiller de la présence de Dieu dans la vie des hommes, en lisant la Bible Il est Celui qui marche avec nous, alors aujourd’hui il marche avec nous dans notre monde défiguré par la guerre et par toutes les formes d’injustices.

  9. Paulo DE CARVALHO dit :

    Frères et soeurs,
    Merci àtoutes et à tous pour les enseignements proposés avec pédaggogie, simplicité et érudition, sans oublier un peu d’humour, qui m’ont permis de mieux appréhender la doctrine sociale de l’Eglise, notion quelque peu abstraite pour moi, jusque là.

  10. Jeannine Perzo dit :

    « s’engager en politique par amour » : cette série m’ouvre l’esprit et m’invite à regarder comment je me mets au service des autres , à relire mon engagement dans l’intérêt du bien commun dans mon immeuble et par la même oser témoigner de ma foi avec prudence par mon agir. Je préfère souvent un engagement facile qui me tient « au chaud » mais alors je suis comme Pilate, je me lave les mains pour ne pas être trop dérangée par les soucis engendrés. Merci pour cet enseignement qui invite à « sortir » de nos zones de confort

  11. michel dorand dit :

    Bonjour, je voudrais répondre à Joseph Verhaeghe si c’est possible. Je comprends et suis d ‘accord avec vous sur les spécificités de l’homme et de la femme. Mais l’humain et tellement complexe que des femmes ne seront jamais des mères et des hommes au contraire s’épanouissent au foyer. A mon avis , il ne faut pas cantonner chaque sexe à des rôles préétablis. Vous citez la bible , mais Jésus quand il enseigne chez Marthe et Marie ne dit-il pas à Marthe que Marie a la meilleure place. Quand on sait qu’à l’époque les femmes n’avaient pas le droit d’étudier ni de rentrer dans les synagogues, vous voyez bien qu’il est plus en avance que notre église. Michel sans vouloir vous offenser

  12. Diane Lemay dit :

    Je trouve sincèrement intéressantes les paroles de François. La doctrine de l’Église a souvent devancée la pratique.
    Mais quant est -il du droit de la femme à disposer de son corps???
    Le droit à l’avortement est remis en question aux USA et selon moi, il est là le péché, avoir le droit de décider pour Elle même si sa décision ne va pas dans le sens des croyances religieuses.
    De plus ce sont les églises protestantes et les catholiques de la droite religieuse qui sont àa la base de cette négation du droit de la femme à disposer de son corps

    1. Christine Gautier dit :

      L’Eglise ne reconnaît pas le droit à disposer de son corps, qui est contraire au droit à la vie, premier de tous les droits. François invite à recevoir notre corps comme don, plutôt que d’en disposer, accueillir plutôt que dominer. De même que nous ne choisissons pas nos parents, le jour de notre naissance, notre nationalité et beaucoup d’autres choses… Voici ce qu’il écrit dans Laudato Si’ :
      LS 120 : Puisque tout est lié, la défense de la nature n’est pas compatible non plus avec la justifica-tion de l’avortement. Un chemin éducatif pour accueillir les personnes faibles de notre entourage, qui parfois dérangent et sont inopportunes, ne semble pas praticable si l’on ne protège pas l’em¬bryon humain, même si sa venue cause de la gêne et des difficultés : « Si la sensibilité personnelle et sociale à l’accueil d’une nouvelle vie se perd, alors d’autres formes d’accueil utiles à la vie sociale se dessèchent ». (CV 28)

      LS 155. Benoît XVI affirmait qu’il existe une ‘‘écologie de l’homme’’ parce que « l’homme aussi possède une nature qu’il doit res¬pecter et qu’il ne peut manipuler à volonté ». Dans ce sens, il faut reconnaître que notre propre corps nous met en relation directe avec l’environ¬nement et avec les autres êtres vivants. L’accep¬tation de son propre corps comme don de Dieu est nécessaire pour accueillir et pour accepter le monde tout entier comme don du Père et maison commune ; tandis qu’une logique de domination sur son propre corps devient une logique, parfois subtile, de domination sur la création.

      1. Béatrice DARRAS dit :

        bonjour , j’approuve moi aussi les propos de François notre pape. à partir du moment où l’humain « commence du droit de vie ou de mort sur un autre , la dignité humaine est bafouée, c’est l’escalade mortifère à tout prétexte

    2. Marc DONZEL dit :

      Dans la question de l’avortement il est systématique d’ignorer le premier concerné à savoir l’enfant à naître. Prétendre que la femme est libre de disposer de son corps est un raccourci qui ignore que la vie qu’elle peut porter ne lui appartient pas.
      Bien sûr on y opposera que cette vie peut lui avoir été imposée (viol, inceste) ou la mettre en danger physiquement ou psychologiquement, voire même être réputée une « vie indigne d’être vécue » (eugénisme à l’encontre par exemple des porteurs de maladie génétique comme la trisomie 21), mais ces arguments, qui ne sont que des cas marginaux (en dépit de leur exacerbation – souvenons-nous que Simone VEIL a reconnu avoir menti sur l’importance du phénomène pour obtenir ce qui à l’époque était une dépénalisation d’un acte reconnu comme condamnable et devenu depuis un supposé « droit reproductif »), ne peuvent éluder la question fondamentale du respect de la vie de sa conception à sa fin naturelle: dès lors que la définition « légale » du caractère inviolable de la vie introduit des restrictions, la société est entraînée vers un modèle égoïste conçu pour ceux qui ont échappé à la mentalité contraceptive et ont encore la possibilité d’être écoutés (pour combien de temps?) lorsqu’ils affirment que leur vie est toujours « digne d’être vécue ».
      C’est la voie sur laquelle, depuis des décennies nos sociétés occidentales se sont engagées et nous en voyons les terribles conséquences, que ce soit par le relativisme moral qui suscite une violence verbale et physique de plus en plus généralisée, au nom de toujours plus de « droits individuels », ou l’effondrement démographique qui conduit à capter les ressources des peuples encore fertiles au détriment de leur propre épanouissement et pour des résultats plus qu’illusoires, largement compensés par la montée des méfiances et des xénophobies.
      Au demeurant, chaque avortement est un drame tant pour la vie innocente sacrifiée que pour le traumatisme subi par la mère.
      Dans une société obnubilée par la jouissance immédiate, il est certes facile d’étouffer la loi naturelle qui plaide pour le plus faible: toutefois l’ampleur des crimes finit toujours par rejaillir sur leurs auteurs. et

  13. Daniel Bouyssou dit :

    Bonjour, quand on parle de la position de l’Eglise catholique romaine il est d’usage d’évoquer Paul (Gal. 3, 26-28) en disant même, comme il est souligné dans la vidéo que c’est « révolutionnaire pour l’époque » (sic). Ce qui l’est un peu moins, c’est d’autres citations de Paul qui ont, je pense, fortement marqué les mentalités. par exemple : 1 Cor. 7, 2-4, 1 Cor. 11, 3 ; 1 cor 11, 8-9 , 1 Cor. 14, 34-35, Eph. 5, 22. Je pense qu’il y a encore beaucoup de chemin à parcourir.
    Fraternellement en Christ
    Daniel

    1. Christine Gautier dit :

      Oui, St Paul est marqué par son temps et n’arrive pas à harmoniser toutes ces affirmations sur le rapport homme-femme avec ce qu’il dit de l’égale dignité homme-femme dans le Christ. Il sait aussi louer des femmes actives dans la transmission de la foi et dans l’Evangélisation. En théologie il nous faut lire la Bible comme un tout, sans éliminer les incohérences, mais en les expliquant de manière à tenir compte de la connexion de tous les mystères de la foi, notamment l’égale dignité de tous, hommes et femmes, comme créés à l’image de Dieu et appelés à se conformer toujours plus à l’Image parfaite du Père qu’est le Christ.

  14. Joseph VERHAEGHE dit :

    L’Eglise doit elle suivre le monde ou montrer le chemin. Il me semble que vous faites l’impasse sur la spécificité féminine. Le pape rejette le cléricalisme en signifiant que chaque responsabilité est un service et non un pouvoir. Il dit aussi que la cléricalisation des laïcs est un péché, c’est à dire la prise de pouvoir. Dans le tableau mythique de l’eden, l’homme et la femme veulent s’approprier le pouvoir divin alors que Dieu a créé l’Homme par amour et non pas pour exercer son pouvoir. La conséquence le couple reproduit ce péché : « il te séduira et il dominera sur toi ». Toute l’histoire biblique verra apparaître ce Dieu d’amour jusqu’au Christ qui donne sa vie par amour. Donc évitons la recherche du pouvoir. Mais il faut que l’homme et la femme agissent selon leur nature masculine et féminine. Quelle est l’image de l’Homme : il est fils de Dieu. La femme est à l’image de Marie, mère et épouse de Dieu. Aujourd’hui, on voit les femmes faire carrière et sacrifier leur vie familiale. A 35 ans, elles sont sans enfant, et souvent elles n’en auront jamais, parce qu’elles ont trop attendu. La stérilité progresse énormément dans les sociétés occidentales. D’autre part, la famille est importante : parmi les mystères du Rosaire, il y a les mystères Joyeux, il sont en rapport avec la famille. La femme est au centre de la famille, elle accueille. Sans foyer, sans femme, pas de famille, c’est ce qui se généralise. Les problèmes dont vous ne parlez pas : les enfants qui ne sont pas accueillis, les divorces, les femmes seules. Le statut de la femme aujourd’hui dans le monde est vu sur des critères matériels : salaire, statut professionnel, pouvoir, quotas. Il faudrait reconnaître statutairement le rôle de la mère et d’épouse, et lui permettre de prendre des années non pas sabbatiques mais consacrées à la famille, rôle noble s’il en est. On n’en prend pas le chemin. Je regrette votre quasi cécité sur l’état des lieux actuel.

    1. Marie Nordin dit :

      Bonjour à vous
      Équipe Théodom je vous remercie d’aborder un tel sujet.
      Je partage complètement l’avis de Joseph et regrette que vous ne puissiez aborder plus largement le sujet.
      Il faudrait le distinguer par rapport aux sociétés occidentales et les autres.
      Parmi les autres sociétés il y a des chrétiens avec des problématiques differentes. J

    2. Christine Gautier dit :

      Selon le livre de la Genèse homme et femme sont créés à l’image de Dieu (Gn 1,27), la Bible ne dit nulle part que la femme est à l’image de Marie.
      Dans la conclusion, la vidéo souligne qu’il faut parfois sortir de nos stéréotypes, la sainte famille n’a rien d’une famille « classique » et le rôle de Marie n’est pas très confortable : enceinte avant d’avoir vécu la vie commune, à deux doigts d’être répudiée, portant un enfant au destin qui lui échappe plus que tout autre enfant, et cela dans la souffrance comme le lui a prédit Syméon (Cf. Luc 2,35). Ne nous forgeons pas une Marie idéale et idéalisée ! De même, il est tout à fait révolutionnaire que Jésus accrédite Marie Madeleine comme première témoin de la Résurrection alors que ce rôle social dans le contexte de l’époque ne pouvait échoir à des femmes. Donc oui, vraiment, ces deux Marie nous encouragent à ouvrir des chemins en allant parfois contre les représentations sociales de notre siècle, dans la ligne de la Révélation biblique. En prenant leur place paisiblement, les femmes contribueront peut-être à évangéliser les hommes et leur faire perdre la tentation de la cléricalisation, de l’attrait du pouvoir (qui peut aussi exister chez des femmes). Il y a mille manières de s’engager pour un monde meilleur, faire bouger les lignes de la discrimination, et être témoin du commandement de l’amour, sans vouloir prétendre à une position en vue. Pas de voie tracée d’avance mais nous pouvons nous appuyer sur les 2 pionnières que sont Marie et Marie Madeleine.
      Pour ce qui est de l’état des lieux actuels, en 8 minutes nous ne pouvions tout dire. L’appel de Jean Paul II pour plus de justice (et il donne des exemples concrets) me semble toujours d’actualité même s’il date de 25 ans.

  15. Anne Tadiello dit :

    La Croix publie hier un article sur l’accueil récent dans l’Eglise catholique romaine de clercs anglicans mariés qui réprouvent l’ordination de femmes prêtres. Aux yeux des clercs haut-placés ayant approuvé l’accueil de ces prêtres au sein de l’Eglise catholique romaine, le rejet par ces derniers de la possibilité de l’ordination de femmes prêtres prime donc sur la discipline du célibat sacerdotal.
    Misogynie ordinaire de l’Eglise catholique… Un crachat au visage de TOUTES les femmes ! (Qu’en pensent les épouses, les sœurs, les mères et les filles de ces prêtres ex-anglicans ?)
    Je suis écœurée et révoltée. Mon Église nous endort avec de belles paroles et quelques hochets. A quand les actes ?

    An

  16. Estelle Langlois dit :

    Bonjour,
    merci pour cette série très instructive, j’apprends énormément.
    Votre proposition pour une série entière sur les femmes dans l’Église est très intéressante, j’espère que vous pourrez la mettre en œuvre. Girl Power !

    Petite question technique : je n’arrive pas à accéder aux deux premiers quizz. Est-ce que le problème vient de chez vous ? ou de chez moi ?

  17. michel dorand dit :

    Bonjour, je viens de regarder le petit commentaire sur les femmes dans l’église. Bon courage aux réformateurs. Dans ma paroisse, on interdit aux filles de devenir servantes d’autel. Ce petit exemple mais bien d’autres pour montrer que dans une structure pyramidale rien ne peut se faire sans ordre bien précis venant d’en haut.
    Il y a 27 ans environ, nous avons eu un synode diocésain très bien organisé avec pleins de nouvelles idées pour l’avenir de l’église qui a conclu pour nous dire d’aller à la messe tous les dimanche. Chercher l’erreur. Michel

    1. Béatrice DARRAS dit :

      bonjour , même constat dans ma paroisse « d’un choeur interdit aux filles », que des garçons servants d’autel .et pourtant que de diaconesses au début de l’Eglise n’est ce pas…

  18. Theodom dit :

    Une petite remarque au sujet de la vidéo sur l’Église et les femmes : En 8 minutes, on ne peut malheureusement pas aborder toutes les époques et les belles figures féminines qui apportent un témoignage d’église autre que le magistère. Mais dans cette série sur la doctrine sociale, nous avons choisi de nous concentrer sur la période de 1891 à nos jours, sans exclure l’enracinement biblique, d’où les trous qui appelle peut-être une série entière sur la femme.

  19. Anne Hallopeau dit :

    Malheureusement, le développement des servantes d’assemblée qui restent aux marches de l’autel ne va pas dans le sens de l’égalité dans l’Eglise : sexisme et repli identitaire sont bien tristes à constater avec l’implantation de certaines communautés de sensibilité  » traditionnelles « .
    Pourquoi le Motu Proprio du Pape François sur le lectorat et l’acolytat n’est pas appliqué aux enfants ? La CEF botte en touche ! Quel avenir pour l’Eglise…

  20. Andrea Catellani dit :

    Merci Merci d’avoir réalisé cette série, bravo pour les premières vidéos, qui donnent envie de voir la suite !

  21. Theodom dit :

    Est-ce que vous priez avant de voter ?

    1. Geneviève Pyronnet dit :

      Oui !

    2. corinne Leowski dit :

      Non,j’avoue que je n’y ai pas pensé!

    3. Paulo DE CARVALHO dit :

      Oui, j’ai prié afin d’obtenir la clairvoyance nécessaire pour faire le choix du programme le plus en conformité avec mes valeurs et celles portées par l’Evangile.

    4. Marie-France Thuillier dit :

      Oui

    5. Béatrice DARRAS dit :

      oui je l’ai fait …

    6. Gilles Courtemanche dit :

      oui

Chrétiens en société, la doctrine sociale de l’Église

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  1. Odile Santus dit :

    Cette série est très intéressante .
    Espérons que l’ Église donne enfin une place équitable aux femmes .

  2. Xavier AILLERET dit :

    Marie et Marie-Madeleine ouvrent un chemin pour toutes les femmes du monde. ?????
    C’est quand même gonflé de dire cela, et en plus de le faire dire par une femme !
    Le choix pour les femmes serait donc d’être soit vierge soit prostituée ?
    Il serait temps que la gouvernance de l’Eglise s’ouvre véritablement aux femmes, plutôt que de faire semblant d’en parler depuis tellement longtemps qu’il n’est même plus la peine d’agir.
    De telles paroles en entreprise seraient jugées irrespectueuses envers les femmes. Il ne sert à rien de tenter de justifier les errements du passé, il vaudrait mieux agir pour l’avenir.

    1. Theodom dit :

      Marie et Marie-Madeleine sont un modèle pour tous, y compris pour les hommes.
      Les saints sont des modèles pour tous quels que soient nos états de vie.

  3. Jeannine Perzo dit :

    merci pour ces deux enseignements puisque avec mes « mains « et ma « raison » je contribue, là où je suis à l’élaboration du bien commun, « commencer petit pour grandir ». Certes, le travail est une nécessité mais comme il est rude parfois d’en vivre les contraintes… et de se sentir souvent écrasé.
    « celui qui cherche le bien général contribue au bien commun… et la doctrine sociale de l’Eglise est toujours un débordement d’amour » Je le crois, j’aurais aimé connaître cela pour grandir davantage lorsque j’étais encore en activité.

  4. Christian COLARD dit :

    Vous avez une vision idyllique de l’entreprise, même si sur le fond vous avez raison, les choses ne se passent pas comme vous le dites. Que faites vous du harcèlement moral que subissent les commerciaux de Renault ou d’autres entreprises. Que faites-vous de ces personnes qui ne sont pas rémunérées au juste prix. J’ai 70 ans et je connais très bien le sujet, je pourrais vous donner des centaines d’exemples où les choses ne sont pas aussi belles que vous le dites.
    Je pense que vous dites les choses telles que vous les ressentez. Que Dieu vous bénisse.

    1. Theodom dit :

      Bonjour Christian,
      Vous avez raison, la réalité est moins rose que ce que présente la doctrine sociale de l’Eglise ! Rien d’anormal, la doctrine sociale de l’Eglise a pour but de montrer ce qui devrait être, et pas de décrire le monde tel qu’il est.
      On trouve bien dans le monde « réel » des familles qui se déchirent, des managers qui harcèlent, des banquiers qui spéculent au détriment de leurs propres clients, des pays qui se font la guerre… Nous chrétiens croyons que les personnes qui s’engagent dans ces actions n’y trouveront pas leur bonheur. L’espérance, c’est plutôt savoir que notre bonheur consiste par notre action à se rapprocher, chacun à la place qui est la nôtre, de cet idéal d’amour que la doctrine sociale de l’Eglise essaye de nous aider à décortiquer.
      Mon bonheur à moi, manager, consiste à ne pas harceler, à viser le bien commun, à utiliser avec justesse les moyens qui sont à ma disposition, à donner une place à chacun, à aider mes collègues à réussir.
      Il peut y avoir une vraie « exultation » à trouver une « autre voie » quand on est dans un contexte professionnel où abonde le harcèlement, le mensonge ou la recherche du profit à tout prix. Ce n’est pas facile (la sainteté n’est pas facile !), et il n’est pas forcément possible de tout changer autour de soi, mais dans ces petites actions se trouve notre bonheur !

  5. Christiane Brion dit :

    Entre le pape Léon 13etJean Paul 2 ,il y a eu un grand mouvement lancé par Mgr Cardiyn laJ.O.C. Il a donné un sens à ma vie,j avais 17ans,je travaillais depuis 2anset demi dans une filature

  6. Dominique et Clotilde Bonne dit :

    Bonjour, votre analyse de l’accueil du migrant omet, pour peser les deux positions que l’on trouve dans la Bible, de définir le migrant : celui qui fuit des situations de conflit (comme la Sainte Famille et la fuite en Egypte), ou celui qui abandonne son pays et ne contribue pas à son développement, attiré par le mirage d’une manne économique ? Le cardinal Sarah s’est, me semble-t-il, inquiété de cette perte des forces vives des pays….

  7. Jeannine Perzo dit :

    Ce soir la réflexion sur les migrants est très interpellante dans le sens où il est assez facile de penser que le migrant est celui qui vient modifier nos façons de vivre et d’oublier que tous nous sommes frères créés à l’image de Dieu.
    Nous ouvrir et nous inviter à cheminer à travers la Bible pour nous faire bien saisir que Dieu a pris ce chemin pour se révéler. Il brûle l’amour de Dieu, ce n’est pas seulement un jour qu’il me faut avoir une attitude positive , une attitude d’ouverture envers les migrants, mais bien tous les jours : oser regarder celui qui est au pied de mon immeuble qui tend la main parce qu’il a faim… mais il y a tant de sollicitations, ce n’est pas facile de rester ouvert aux détresses des autres

  8. Jeannine Perzo dit :

    je viens de terminer « chrétiens dans la société » : je prends conscience que là où je suis, j’ai à oeuvrer pour le bien commun à ma petite place pas seulement dans mon église mais dans la vie sociale qui m’entoure comme dit le pape François « sortir vers les périphéries ; pour sentir l’odeur des brebis ». Et, me souvenir sans cesse que je suis créé par Dieu à son image et à sa ressemblance, nous sommes tous frères. Cette réalité est si vite oubliée, être tous frères n’est pas un vain mot et pourtant à mon échelle il est vite fait de marginaliser ceux et celles qui me sont différents. Die u est toujours derrière une vie donnée, je suis souvent surprise par la richesse de vie des personnes que l’on laisse sur le « parvis ». Savoir s’émerveiller de la présence de Dieu dans la vie des hommes, en lisant la Bible Il est Celui qui marche avec nous, alors aujourd’hui il marche avec nous dans notre monde défiguré par la guerre et par toutes les formes d’injustices.

  9. Paulo DE CARVALHO dit :

    Frères et soeurs,
    Merci àtoutes et à tous pour les enseignements proposés avec pédaggogie, simplicité et érudition, sans oublier un peu d’humour, qui m’ont permis de mieux appréhender la doctrine sociale de l’Eglise, notion quelque peu abstraite pour moi, jusque là.

  10. Jeannine Perzo dit :

    « s’engager en politique par amour » : cette série m’ouvre l’esprit et m’invite à regarder comment je me mets au service des autres , à relire mon engagement dans l’intérêt du bien commun dans mon immeuble et par la même oser témoigner de ma foi avec prudence par mon agir. Je préfère souvent un engagement facile qui me tient « au chaud » mais alors je suis comme Pilate, je me lave les mains pour ne pas être trop dérangée par les soucis engendrés. Merci pour cet enseignement qui invite à « sortir » de nos zones de confort

  11. michel dorand dit :

    Bonjour, je voudrais répondre à Joseph Verhaeghe si c’est possible. Je comprends et suis d ‘accord avec vous sur les spécificités de l’homme et de la femme. Mais l’humain et tellement complexe que des femmes ne seront jamais des mères et des hommes au contraire s’épanouissent au foyer. A mon avis , il ne faut pas cantonner chaque sexe à des rôles préétablis. Vous citez la bible , mais Jésus quand il enseigne chez Marthe et Marie ne dit-il pas à Marthe que Marie a la meilleure place. Quand on sait qu’à l’époque les femmes n’avaient pas le droit d’étudier ni de rentrer dans les synagogues, vous voyez bien qu’il est plus en avance que notre église. Michel sans vouloir vous offenser

  12. Diane Lemay dit :

    Je trouve sincèrement intéressantes les paroles de François. La doctrine de l’Église a souvent devancée la pratique.
    Mais quant est -il du droit de la femme à disposer de son corps???
    Le droit à l’avortement est remis en question aux USA et selon moi, il est là le péché, avoir le droit de décider pour Elle même si sa décision ne va pas dans le sens des croyances religieuses.
    De plus ce sont les églises protestantes et les catholiques de la droite religieuse qui sont àa la base de cette négation du droit de la femme à disposer de son corps

    1. Christine Gautier dit :

      L’Eglise ne reconnaît pas le droit à disposer de son corps, qui est contraire au droit à la vie, premier de tous les droits. François invite à recevoir notre corps comme don, plutôt que d’en disposer, accueillir plutôt que dominer. De même que nous ne choisissons pas nos parents, le jour de notre naissance, notre nationalité et beaucoup d’autres choses… Voici ce qu’il écrit dans Laudato Si’ :
      LS 120 : Puisque tout est lié, la défense de la nature n’est pas compatible non plus avec la justifica-tion de l’avortement. Un chemin éducatif pour accueillir les personnes faibles de notre entourage, qui parfois dérangent et sont inopportunes, ne semble pas praticable si l’on ne protège pas l’em¬bryon humain, même si sa venue cause de la gêne et des difficultés : « Si la sensibilité personnelle et sociale à l’accueil d’une nouvelle vie se perd, alors d’autres formes d’accueil utiles à la vie sociale se dessèchent ». (CV 28)

      LS 155. Benoît XVI affirmait qu’il existe une ‘‘écologie de l’homme’’ parce que « l’homme aussi possède une nature qu’il doit res¬pecter et qu’il ne peut manipuler à volonté ». Dans ce sens, il faut reconnaître que notre propre corps nous met en relation directe avec l’environ¬nement et avec les autres êtres vivants. L’accep¬tation de son propre corps comme don de Dieu est nécessaire pour accueillir et pour accepter le monde tout entier comme don du Père et maison commune ; tandis qu’une logique de domination sur son propre corps devient une logique, parfois subtile, de domination sur la création.

      1. Béatrice DARRAS dit :

        bonjour , j’approuve moi aussi les propos de François notre pape. à partir du moment où l’humain « commence du droit de vie ou de mort sur un autre , la dignité humaine est bafouée, c’est l’escalade mortifère à tout prétexte

    2. Marc DONZEL dit :

      Dans la question de l’avortement il est systématique d’ignorer le premier concerné à savoir l’enfant à naître. Prétendre que la femme est libre de disposer de son corps est un raccourci qui ignore que la vie qu’elle peut porter ne lui appartient pas.
      Bien sûr on y opposera que cette vie peut lui avoir été imposée (viol, inceste) ou la mettre en danger physiquement ou psychologiquement, voire même être réputée une « vie indigne d’être vécue » (eugénisme à l’encontre par exemple des porteurs de maladie génétique comme la trisomie 21), mais ces arguments, qui ne sont que des cas marginaux (en dépit de leur exacerbation – souvenons-nous que Simone VEIL a reconnu avoir menti sur l’importance du phénomène pour obtenir ce qui à l’époque était une dépénalisation d’un acte reconnu comme condamnable et devenu depuis un supposé « droit reproductif »), ne peuvent éluder la question fondamentale du respect de la vie de sa conception à sa fin naturelle: dès lors que la définition « légale » du caractère inviolable de la vie introduit des restrictions, la société est entraînée vers un modèle égoïste conçu pour ceux qui ont échappé à la mentalité contraceptive et ont encore la possibilité d’être écoutés (pour combien de temps?) lorsqu’ils affirment que leur vie est toujours « digne d’être vécue ».
      C’est la voie sur laquelle, depuis des décennies nos sociétés occidentales se sont engagées et nous en voyons les terribles conséquences, que ce soit par le relativisme moral qui suscite une violence verbale et physique de plus en plus généralisée, au nom de toujours plus de « droits individuels », ou l’effondrement démographique qui conduit à capter les ressources des peuples encore fertiles au détriment de leur propre épanouissement et pour des résultats plus qu’illusoires, largement compensés par la montée des méfiances et des xénophobies.
      Au demeurant, chaque avortement est un drame tant pour la vie innocente sacrifiée que pour le traumatisme subi par la mère.
      Dans une société obnubilée par la jouissance immédiate, il est certes facile d’étouffer la loi naturelle qui plaide pour le plus faible: toutefois l’ampleur des crimes finit toujours par rejaillir sur leurs auteurs. et

  13. Daniel Bouyssou dit :

    Bonjour, quand on parle de la position de l’Eglise catholique romaine il est d’usage d’évoquer Paul (Gal. 3, 26-28) en disant même, comme il est souligné dans la vidéo que c’est « révolutionnaire pour l’époque » (sic). Ce qui l’est un peu moins, c’est d’autres citations de Paul qui ont, je pense, fortement marqué les mentalités. par exemple : 1 Cor. 7, 2-4, 1 Cor. 11, 3 ; 1 cor 11, 8-9 , 1 Cor. 14, 34-35, Eph. 5, 22. Je pense qu’il y a encore beaucoup de chemin à parcourir.
    Fraternellement en Christ
    Daniel

    1. Christine Gautier dit :

      Oui, St Paul est marqué par son temps et n’arrive pas à harmoniser toutes ces affirmations sur le rapport homme-femme avec ce qu’il dit de l’égale dignité homme-femme dans le Christ. Il sait aussi louer des femmes actives dans la transmission de la foi et dans l’Evangélisation. En théologie il nous faut lire la Bible comme un tout, sans éliminer les incohérences, mais en les expliquant de manière à tenir compte de la connexion de tous les mystères de la foi, notamment l’égale dignité de tous, hommes et femmes, comme créés à l’image de Dieu et appelés à se conformer toujours plus à l’Image parfaite du Père qu’est le Christ.

  14. Joseph VERHAEGHE dit :

    L’Eglise doit elle suivre le monde ou montrer le chemin. Il me semble que vous faites l’impasse sur la spécificité féminine. Le pape rejette le cléricalisme en signifiant que chaque responsabilité est un service et non un pouvoir. Il dit aussi que la cléricalisation des laïcs est un péché, c’est à dire la prise de pouvoir. Dans le tableau mythique de l’eden, l’homme et la femme veulent s’approprier le pouvoir divin alors que Dieu a créé l’Homme par amour et non pas pour exercer son pouvoir. La conséquence le couple reproduit ce péché : « il te séduira et il dominera sur toi ». Toute l’histoire biblique verra apparaître ce Dieu d’amour jusqu’au Christ qui donne sa vie par amour. Donc évitons la recherche du pouvoir. Mais il faut que l’homme et la femme agissent selon leur nature masculine et féminine. Quelle est l’image de l’Homme : il est fils de Dieu. La femme est à l’image de Marie, mère et épouse de Dieu. Aujourd’hui, on voit les femmes faire carrière et sacrifier leur vie familiale. A 35 ans, elles sont sans enfant, et souvent elles n’en auront jamais, parce qu’elles ont trop attendu. La stérilité progresse énormément dans les sociétés occidentales. D’autre part, la famille est importante : parmi les mystères du Rosaire, il y a les mystères Joyeux, il sont en rapport avec la famille. La femme est au centre de la famille, elle accueille. Sans foyer, sans femme, pas de famille, c’est ce qui se généralise. Les problèmes dont vous ne parlez pas : les enfants qui ne sont pas accueillis, les divorces, les femmes seules. Le statut de la femme aujourd’hui dans le monde est vu sur des critères matériels : salaire, statut professionnel, pouvoir, quotas. Il faudrait reconnaître statutairement le rôle de la mère et d’épouse, et lui permettre de prendre des années non pas sabbatiques mais consacrées à la famille, rôle noble s’il en est. On n’en prend pas le chemin. Je regrette votre quasi cécité sur l’état des lieux actuel.

    1. Marie Nordin dit :

      Bonjour à vous
      Équipe Théodom je vous remercie d’aborder un tel sujet.
      Je partage complètement l’avis de Joseph et regrette que vous ne puissiez aborder plus largement le sujet.
      Il faudrait le distinguer par rapport aux sociétés occidentales et les autres.
      Parmi les autres sociétés il y a des chrétiens avec des problématiques differentes. J

    2. Christine Gautier dit :

      Selon le livre de la Genèse homme et femme sont créés à l’image de Dieu (Gn 1,27), la Bible ne dit nulle part que la femme est à l’image de Marie.
      Dans la conclusion, la vidéo souligne qu’il faut parfois sortir de nos stéréotypes, la sainte famille n’a rien d’une famille « classique » et le rôle de Marie n’est pas très confortable : enceinte avant d’avoir vécu la vie commune, à deux doigts d’être répudiée, portant un enfant au destin qui lui échappe plus que tout autre enfant, et cela dans la souffrance comme le lui a prédit Syméon (Cf. Luc 2,35). Ne nous forgeons pas une Marie idéale et idéalisée ! De même, il est tout à fait révolutionnaire que Jésus accrédite Marie Madeleine comme première témoin de la Résurrection alors que ce rôle social dans le contexte de l’époque ne pouvait échoir à des femmes. Donc oui, vraiment, ces deux Marie nous encouragent à ouvrir des chemins en allant parfois contre les représentations sociales de notre siècle, dans la ligne de la Révélation biblique. En prenant leur place paisiblement, les femmes contribueront peut-être à évangéliser les hommes et leur faire perdre la tentation de la cléricalisation, de l’attrait du pouvoir (qui peut aussi exister chez des femmes). Il y a mille manières de s’engager pour un monde meilleur, faire bouger les lignes de la discrimination, et être témoin du commandement de l’amour, sans vouloir prétendre à une position en vue. Pas de voie tracée d’avance mais nous pouvons nous appuyer sur les 2 pionnières que sont Marie et Marie Madeleine.
      Pour ce qui est de l’état des lieux actuels, en 8 minutes nous ne pouvions tout dire. L’appel de Jean Paul II pour plus de justice (et il donne des exemples concrets) me semble toujours d’actualité même s’il date de 25 ans.

  15. Anne Tadiello dit :

    La Croix publie hier un article sur l’accueil récent dans l’Eglise catholique romaine de clercs anglicans mariés qui réprouvent l’ordination de femmes prêtres. Aux yeux des clercs haut-placés ayant approuvé l’accueil de ces prêtres au sein de l’Eglise catholique romaine, le rejet par ces derniers de la possibilité de l’ordination de femmes prêtres prime donc sur la discipline du célibat sacerdotal.
    Misogynie ordinaire de l’Eglise catholique… Un crachat au visage de TOUTES les femmes ! (Qu’en pensent les épouses, les sœurs, les mères et les filles de ces prêtres ex-anglicans ?)
    Je suis écœurée et révoltée. Mon Église nous endort avec de belles paroles et quelques hochets. A quand les actes ?

    An

  16. Estelle Langlois dit :

    Bonjour,
    merci pour cette série très instructive, j’apprends énormément.
    Votre proposition pour une série entière sur les femmes dans l’Église est très intéressante, j’espère que vous pourrez la mettre en œuvre. Girl Power !

    Petite question technique : je n’arrive pas à accéder aux deux premiers quizz. Est-ce que le problème vient de chez vous ? ou de chez moi ?

  17. michel dorand dit :

    Bonjour, je viens de regarder le petit commentaire sur les femmes dans l’église. Bon courage aux réformateurs. Dans ma paroisse, on interdit aux filles de devenir servantes d’autel. Ce petit exemple mais bien d’autres pour montrer que dans une structure pyramidale rien ne peut se faire sans ordre bien précis venant d’en haut.
    Il y a 27 ans environ, nous avons eu un synode diocésain très bien organisé avec pleins de nouvelles idées pour l’avenir de l’église qui a conclu pour nous dire d’aller à la messe tous les dimanche. Chercher l’erreur. Michel

    1. Béatrice DARRAS dit :

      bonjour , même constat dans ma paroisse « d’un choeur interdit aux filles », que des garçons servants d’autel .et pourtant que de diaconesses au début de l’Eglise n’est ce pas…

  18. Theodom dit :

    Une petite remarque au sujet de la vidéo sur l’Église et les femmes : En 8 minutes, on ne peut malheureusement pas aborder toutes les époques et les belles figures féminines qui apportent un témoignage d’église autre que le magistère. Mais dans cette série sur la doctrine sociale, nous avons choisi de nous concentrer sur la période de 1891 à nos jours, sans exclure l’enracinement biblique, d’où les trous qui appelle peut-être une série entière sur la femme.

  19. Anne Hallopeau dit :

    Malheureusement, le développement des servantes d’assemblée qui restent aux marches de l’autel ne va pas dans le sens de l’égalité dans l’Eglise : sexisme et repli identitaire sont bien tristes à constater avec l’implantation de certaines communautés de sensibilité  » traditionnelles « .
    Pourquoi le Motu Proprio du Pape François sur le lectorat et l’acolytat n’est pas appliqué aux enfants ? La CEF botte en touche ! Quel avenir pour l’Eglise…

  20. Andrea Catellani dit :

    Merci Merci d’avoir réalisé cette série, bravo pour les premières vidéos, qui donnent envie de voir la suite !

  21. Theodom dit :

    Est-ce que vous priez avant de voter ?

    1. Geneviève Pyronnet dit :

      Oui !

    2. corinne Leowski dit :

      Non,j’avoue que je n’y ai pas pensé!

    3. Paulo DE CARVALHO dit :

      Oui, j’ai prié afin d’obtenir la clairvoyance nécessaire pour faire le choix du programme le plus en conformité avec mes valeurs et celles portées par l’Evangile.

    4. Marie-France Thuillier dit :

      Oui

    5. Béatrice DARRAS dit :

      oui je l’ai fait …

    6. Gilles Courtemanche dit :

      oui