Les racines du « Notre Père »

8 épisodes

Le « Notre Père » est la mère de toutes les prières disaient les Anciens. Alors, prenons le temps de revenir à la source, de comprendre et de méditer cette perle que le Christ nous a laissée. Dans cette série ThéoDom, frère Philippe Lefebvre, de Fribourg, nous fait voyager dans les racines de ce texte. Il fait résonner pour nous les Evangiles avec des textes de l’Ancien Testament plein de saveurs et de surprises.

1. Présentation : les racines du "Notre Père"

1. Présentation : les racines du "Notre Père"

On ne prie jamais assez le Notre Père ! C'est toujours le même et il est toujours nouveau ! Avec cette série et frère Philippe Lefebvre, vous ne reconnaîtrez plus votre prière préférée. ...

2. Que ton nom soit sanctifié !

2. Que ton nom soit sanctifié !

Cette demande, nous la connaissons par cœur, et peut être qu’elle nous laisse perplexe. Je vous propose de découvrir cette première demande du Notre Père dans sa résonance extraordinaire avec ...

3. Que ton règne vienne...

3. Que ton règne vienne...

C’est une demande étonnante pour nous parce que nous ne vivons plus sous des règnes, dans des royaumes. Mais justement ça tombe bien ! Parce que la Bible conteste l’idée de règne, de royaume ...

4. Que ta volonté soit faite...

4. Que ta volonté soit faite...

Alors là ça fait peur. Dieu serait-il un tyran volontariste et il faudrait découvrir quelle est cette volonté qui s’imposerait ? Mais justement quand il s’agit de la volonté de Dieu dont on ...

5. Donne-nous aujourd'hui notre pain...

5. Donne-nous aujourd'hui notre pain...

Donne-nous aujourd’hui, le Pain de ce jour ; Le Pain, c’est très important, c’est une réalité qui traverse toute la bible depuis le commencement jusqu’à la fin. Et Jésus nous guide dâ ...

6. Pardonne-nous...

6. Pardonne-nous...

« Pardonne-nous nos offenses. Comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensé. » Pardonner dans la Bible, c’est laisser aller. Ne plus s’encombrer, et c’est ce qu’on demande à Dieu, q ...

7. Ne nous laisse pas entrer en tentation.

7. Ne nous laisse pas entrer en tentation.

« Ne nous laisse pas entrer en tentation. » c’est une phrase qui peut effrayer. Est-ce que Dieu nous tente ? Est-ce qu’il nous tend des pièges ? Ou bien est-ce qu’avec ce vocabulaire du c ...

8. Délivre-nous du mal.

8. Délivre-nous du mal.

« Délivre-nous du mal. » On peut trouver un peu triste que le Notre Père se termine sur le mot « mal », mais justement, on demande à Dieu, de nous en délivrer, de nous en arracher. Il faudrait ...

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  1. Bernard Chatenet dit :

    Merci frère Philippe pour votre enseignement qui relie l’AT et le NT. Pour cette lecture ouverte sur la vie qui, toujours est à redécouvrir et à faire jaillir. Faire de la structure du mal arriver la vie. Saisir en toutes choses ce qui peut faire émerger la vie qui est vie divine. Et, oui, les femmes qui donnent la vie savent faire et souvent avec intelligence comme Abigail, Marie et les femmes qui suivent Jésus. Notre supplique finale « délivre nous du mal » n’est pas le seul constat de notre distance prise avec Dieu, elle invoque Dieu de nous pardonner de ce mal qui nous assaille, de « laisser aller » par sa vie, nos tords pour que nous sachions accueillir la vie. A la structure du mal s’oppose la structure divine du bien incarné par Jésus-Christ qui, toujours est dialogale et amicale. A chaque rencontre, il détourne le mal en bien. Que cette prière du Notre Père nous conduise à la vie divine.

  2. Hélène Petiteau dit :

    Merci beaucoup frère Philippe pour votre enseignement, vous m’avez accompagnée tout au long de ce Carême. Cette présentation du « Notre Père » m’a apporté un nouvel éclairage ; je ne le récite plus de la même façon. Non seulement j’ai appris, mieux compris, mais j’ai été rassurée sur des réponses que je n’avais pas encore trouvées et je vous en suis reconnaissante. Après de nombreux MOOC théologiques sur différents sites, ce fut une belle découverte. Espérer une réflexion aussi profonde et belle sur les paroles du « Credo » de votre part est-elle utopique ou réalisable ? Union de prières.
    B

  3. Catherine Smets dit :

    Bonjour ,

    A l’issue de cette série consacrée au « Notre Père » ,je vous remercie et je remercie particulièrement
    le frère Philippe pour la beauté , la qualité , la clarté de toutes ces présentations reçues comme un cadeau chaque dimanche depuis le début du Carême.
    Je garde précieusement les PDF afin de les relire de temps à autre.
    Souvent , je lis et ne prends pas la présentation verbale , mais ici , le charisme du frère Philippe
    m’a profondément aidé à écouter et méditer les paroles de la prière reçue de Jésus.

    Bien à vous ,

    Catherine

  4. André VINCENT dit :

    Merci pour le PDF. Je peux maintenant l’envoyer en Chine où il est impossible d’écouter la version orale.

  5. Etienne de La Brosse dit :

    Une interprétation de la mise à l’épreuve d’Abraham par Dieu qui lui demande de sacrifier Isaac consiste (si j’ai bien compris) à faire comprendre aux Hébreux (et après eux à tous les hommes) que Dieu ne veut pas de sacrifices humains qui sont couramment perpétrés dans différentes civilisations de l’époque.
    En général, on ne s’arrête pas sur la violence faite à Abraham et on va directement à l’épilogue : un ange arrête le bras d’Abraham à l’instant où celui-ci va frapper.

    Et pourtant, dans la tête d’Abraham, la décision est prise…Qu’y a t-il de plus terrible que de demander à un père de sacrifier son fils?

    Et pourtant, c’est ce que Dieu s’est imposé à lui-même avec la passion de son fils Jésus!!!..

    Mystère insondable…

  6. Felice Graziano dit :

    Les fondements du Notre Père. Ne nous laisse pas entrer en tentation.

    Mon Père, Merci pour vos explications d’une grande clarté et d’une forte intensité.
    Je m’interroge toutefois sur la modification de cette phrase du Notre Père. Pendant toute ma (longue) vie, on m’a enseigné « Et ne nos inducas in tentationem » soit « Et ne nous laisse pas succomber à la tentation ». Je ne vois pas ce que la nouvelle formule apporte à cette prière et encore moins quel en serait le plus.

  7. André VINCENT dit :

    Merci et pour ce commentaire sur le pardon et pour le texte écrit. Je peux maintenant l’envoyer en Chine, comme d’habitude.

  8. Bernard Chatenet dit :

    Heureux de découvrir le sens du mot « épiousios » relatif au pain. Le pain prend une valeur inattendue, décisive en ce qu’il est essentiel. Le texte de Jean 6 nous le dit en substance; il distille les sens différents et complémentaires: le pain de Dieu, le pain de vie, le pain descendu du ciel qui sont nourriture actuelle et éternelle pour celui qui croit. Notre foi en Jésus-Christ, « œuvre de Dieu » (6, 29) trouve dans le pain, l’essence de notre chemin vers le Père par le Christ.

  9. Bernard Chatenet dit :

    Oui, frère Philippe, vous soulignez la disposition de Jésus à laisser les hommes exprimer leur volonté, leurs désirs. N’est-ce pas un trait constant dans les Évangiles? Il laisse toujours à celui qui l’interroge ou le sollicite, sa part de responsabilité et de participation au Royaume. La volonté du Père n’est-elle pas sise justement dans l’infime espace entre notre liberté (de fils du Père) et la liberté créatrice de vie du Père par le Christ? Le Royaume n’est-il pas présent ou plutôt n’appartient-il pas aux humbles, aux pauvres en esprit? (Béatitudes).
    La question d’Étienne est intéressante et délicate. Faut-il lire et interpréter une parabole comme un récit? N’y a-t-il pas plutôt une idée force à soulever qui donnerait tout le sens à l’ensemble du texte?

  10. Bernard Chatenet dit :

    Dans votre troisième intervention, vous signifiez ce royaume de Dieu puis du Christ comme porteur de la vie, du monde et des hommes. L’image du Roi était tellement prégnante que même le peuple hébreu n’a pas réussi à faire l’impasse d’un roi (Saül, …) et tous, plus ou moins trahissent l’image de la royauté divine créatrice de vie (David fait tuer Hurie le Hittite pour posséder sa femme qui était belle) et Salomon laisse les dieux étrangers peupler son entourage. Difficile chemin qu’une royauté pure, sainte, sage, juste qui offrirait aux hommes la stabilité d’une vie à l’abri des convoitises, des folies. La nature humaine n’est pas la nature divine; elle cherche de fausses assurances dans la royauté tangible, politique, administrative et rassurante pour le quotidien. L’image du roi sage que représente Salomon va guider le peuple hébreu jusqu’à l’espérance messianique imprécise mais plus politisée que véritablement celle christique porteuse de la vie même de Dieu.

  11. Etienne de La Brosse dit :

    D’une façon générale, les paraboles sur le royaume ne me posent pas de problèmes de compréhension, mais plutôt de mise en pratique… il y en a une cependant en Matthieu 22, 1-14, celle du Roi qui fit un festin pour les noces de son fils que je ne comprends pas :
    En effet, le Roi se montre plutôt directif, ne se préoccupe guère de l’avis de ceux qu’il convoque plutôt qu’il n’invite… Quant au sort du malheureux qui n’a pas revêtu la tenue de mariage, il est condamné sans qu’il ait proféré un mot pour sa défense : avait-il une tenue, lui a t-on laissé le temps de retourner chez lui pour la mettre, a t-il seulement un chez lui – n’oublions pas que c’est un pauvre bougre ramassé (de force?) dans la rue…
    Bref, cet évangile ne montre pas la patience habituelle de Dieu pour ses enfants…
    Les explications de Theodom ou de lecteurs plus calés que moi sont les bienvenues.

    1. corinne Leowski dit :

      Ayant eu la même réaction que vous, je me souviens des réponses que m’avait fournie un prêtre :
      Cette tenue est en fait fourni à l’entrée de la maison où a lieu la réception ; mais certains, libres, peuvent la refuser. Les habits dans toute la Bible sont toujours très symboliques, et, ici, parleraient de la préparation : de notre disposition : par exemple, d’être prêts à aller à la messe ; ou pour aller encore plus loin dans le symbole, de consentir à cacher ou enlever nos vieux habits sales de pécheurs, pour nous revêtir de Dieu…. Etre tout pur, le plus propre possible, pour accéder aux noces éternelles .Etant tous de sales pécheurs, seul Jésus par la grâce de Dieu le Père peut donc nous rendre dignes en nous couvrant de ce vêtement de noces ; mais nous sommes libres de le refuser et de nous fermer ainsi l’accès au repas offert par le Seigneur !
      J’espère vous avoir éclairci. Il est vrai aussi que les coutumes étaient très différentes à l’époque et que je n’ai pas dû « habiller » les invités au mariage de mes enfants, ni leur faire laver les pieds par des domestiques…Ceci pour finir sur une note humoristique et que plus sérieusement : Dieu vous bénisse et bon carême !
      Corinne

    2. Etienne de La Brosse dit :

      Je comprends et accepte votre argument, Corinne, mais ne suis pas totalement convaincu : vous pardonnerez mon impertinence, mais je crois que Jésus, le jour où il a dit cette parabole, était un peu énervé (après tout, il est 100% homme!) par la raideur de ses auditeurs qui trouvent toujours un bon prétexte pour se dérober et remettre à plus tard l’écoute et la mise en pratique de sa parole…

  12. Theodom dit :

    Le règne de Dieu est-il politique ?

  13. Bernard Chatenet dit :

    Le Nom comme identité est une constance dans l’Ancien Testament. Chez les hébreux le nom a une signification singulière pour chacun. Et Dieu n’a pas de Nom, sinon le Tétragramme de Yahvé porteur de son mystère. Et le terme de père que je suis heureux de découvrir en Dt 32, 6 n’est me semble-t-il pas si fréquent? Le terme de fils un peu plus disséminé dans l’AT et qui semble venir très progressivement est-il vraiment le témoin d’une conscience lente de la filiation des hommes avec le Père? Y aurait-il à partir de Moïse, un élan vers le Père? Ou bien est-ce ténu, diffus?

  14. Cécile Lagé dit :

    Pourquoi dans le Notre Père, prière enseignée par Jésus pour son Père, n’est-il pas fait mention de l’Amour infini de Dieu pour nous, auquel nous souhaitons répondre « amour pour amour »?

    1. Theodom dit :

      Bonne question Cécile,
      Je dirais que les demandes du Notre Père expriment notre amour de Dieu et révèlent une grande confiance dans l’amour de Dieu pour nous.
      fr Emmanuel

      1. nicole demortiere dit :

        quand je prie le notre père, j’ajoute une  » clausule « , je dis : que ta volonté d’amour soit faite sur la terre comme au ciel, c’est comme ça que je le ressens

        1. nicole demortiere dit :

          merci

  15. Bernard Chatenet dit :

    « Notre Père » simple formule ou prière qui nous pose en tant que fils? Comme Jésus s’éloigne pour prier son Père et souvent dans la solitude du désert, j’espère me poser devant « mon Père » tel un fils disponible à une vraie filiation. Et les trois premières demandes précisent notre rapport à celle-ci, me semble-t-il. Nous y reviendrons. Ainsi, si j’étais un fils digne du Père, je prierai sans cesse le Nom de Dieu, son identité propre qui n’est que relation. Je garde donc la première demande pour moi comme un préalable et une finalité. Et toutes les demandes ont leurs richesses en elles-mêmes.

  16. Theodom dit :

    Dire que Dieu est « Père », qu’est-ce que cela évoque pour vous ?

    1. Natalie Vigier dit :

      Cela évoque pour moi une relation d’intimité, une filiation, une sécurité.

    2. Marie Maitre dit :

      Je suis sa fille, il m’aime

    3. Marie-Claire VISSAC dit :

      Que nous sommes tous frères et que nous sommes aimés

  17. Isabelle de REVIERS dit :

    Quand nous sommes plusieurs de dire ensemble NOTRE Père, seule délivre nous du mal.

  18. jocelyne sandrine Diouf dit :

    Montre-nous le Père

  19. Theodom dit :

    Quand vous priez le Notre Père, quelle est la demande qui compte le plus pour vous ?

    1. Claudine ESNAULT dit :

      Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel

    2. Natalie Vigier dit :

      Délivre-nous du mal

    3. Jean-François Marchant dit :

      « Que ton règne vienne »
      Nous en avons tellement besoin et c’est notre boulot de T’aider à ce qu’il arrive. Que nous cessions enfin de te faire du mal; que nous cessions de ne pas t’aimer comme toi tu nous aimes.

    4. Pamela DASSING dit :

      Que Ta Volonté soit faite

    5. Gérard Sautebin dit :

      Cela dépend car pour moi elle sont toutes pareilles car on demande donne nous notre pain quotidien autant matériellement que spirituellement. Puis on demande de nous pardonner comme on pardonne par amour pour notre prochain car le seigneur Jésus-Christ nous a demandé de nous aimer les uns les autres comme il nous a aimé, et par amour il a donné sa vie pour nous libérer de tous nos péchés. Et les deux dernières sont qu’ils ne nous laisse pas entrer en tentations et nous délivre du mal, dans un sens qu’il nous préservent de toutes les tentations et de tous mal dans notre monde terrestre ce qui est le cas ces derniers temps.

    6. Jean-Louis Mertens dit :

      Que ton règne vienne : ce règne d’amour, de paix, de justice et de fraternité dont nous avons bien besoin en ce monde.

    7. Marie Maitre dit :

      Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel

Les racines du « Notre Père »

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  1. Bernard Chatenet dit :

    Merci frère Philippe pour votre enseignement qui relie l’AT et le NT. Pour cette lecture ouverte sur la vie qui, toujours est à redécouvrir et à faire jaillir. Faire de la structure du mal arriver la vie. Saisir en toutes choses ce qui peut faire émerger la vie qui est vie divine. Et, oui, les femmes qui donnent la vie savent faire et souvent avec intelligence comme Abigail, Marie et les femmes qui suivent Jésus. Notre supplique finale « délivre nous du mal » n’est pas le seul constat de notre distance prise avec Dieu, elle invoque Dieu de nous pardonner de ce mal qui nous assaille, de « laisser aller » par sa vie, nos tords pour que nous sachions accueillir la vie. A la structure du mal s’oppose la structure divine du bien incarné par Jésus-Christ qui, toujours est dialogale et amicale. A chaque rencontre, il détourne le mal en bien. Que cette prière du Notre Père nous conduise à la vie divine.

  2. Hélène Petiteau dit :

    Merci beaucoup frère Philippe pour votre enseignement, vous m’avez accompagnée tout au long de ce Carême. Cette présentation du « Notre Père » m’a apporté un nouvel éclairage ; je ne le récite plus de la même façon. Non seulement j’ai appris, mieux compris, mais j’ai été rassurée sur des réponses que je n’avais pas encore trouvées et je vous en suis reconnaissante. Après de nombreux MOOC théologiques sur différents sites, ce fut une belle découverte. Espérer une réflexion aussi profonde et belle sur les paroles du « Credo » de votre part est-elle utopique ou réalisable ? Union de prières.
    B

  3. Catherine Smets dit :

    Bonjour ,

    A l’issue de cette série consacrée au « Notre Père » ,je vous remercie et je remercie particulièrement
    le frère Philippe pour la beauté , la qualité , la clarté de toutes ces présentations reçues comme un cadeau chaque dimanche depuis le début du Carême.
    Je garde précieusement les PDF afin de les relire de temps à autre.
    Souvent , je lis et ne prends pas la présentation verbale , mais ici , le charisme du frère Philippe
    m’a profondément aidé à écouter et méditer les paroles de la prière reçue de Jésus.

    Bien à vous ,

    Catherine

  4. André VINCENT dit :

    Merci pour le PDF. Je peux maintenant l’envoyer en Chine où il est impossible d’écouter la version orale.

  5. Etienne de La Brosse dit :

    Une interprétation de la mise à l’épreuve d’Abraham par Dieu qui lui demande de sacrifier Isaac consiste (si j’ai bien compris) à faire comprendre aux Hébreux (et après eux à tous les hommes) que Dieu ne veut pas de sacrifices humains qui sont couramment perpétrés dans différentes civilisations de l’époque.
    En général, on ne s’arrête pas sur la violence faite à Abraham et on va directement à l’épilogue : un ange arrête le bras d’Abraham à l’instant où celui-ci va frapper.

    Et pourtant, dans la tête d’Abraham, la décision est prise…Qu’y a t-il de plus terrible que de demander à un père de sacrifier son fils?

    Et pourtant, c’est ce que Dieu s’est imposé à lui-même avec la passion de son fils Jésus!!!..

    Mystère insondable…

  6. Felice Graziano dit :

    Les fondements du Notre Père. Ne nous laisse pas entrer en tentation.

    Mon Père, Merci pour vos explications d’une grande clarté et d’une forte intensité.
    Je m’interroge toutefois sur la modification de cette phrase du Notre Père. Pendant toute ma (longue) vie, on m’a enseigné « Et ne nos inducas in tentationem » soit « Et ne nous laisse pas succomber à la tentation ». Je ne vois pas ce que la nouvelle formule apporte à cette prière et encore moins quel en serait le plus.

  7. André VINCENT dit :

    Merci et pour ce commentaire sur le pardon et pour le texte écrit. Je peux maintenant l’envoyer en Chine, comme d’habitude.

  8. Bernard Chatenet dit :

    Heureux de découvrir le sens du mot « épiousios » relatif au pain. Le pain prend une valeur inattendue, décisive en ce qu’il est essentiel. Le texte de Jean 6 nous le dit en substance; il distille les sens différents et complémentaires: le pain de Dieu, le pain de vie, le pain descendu du ciel qui sont nourriture actuelle et éternelle pour celui qui croit. Notre foi en Jésus-Christ, « œuvre de Dieu » (6, 29) trouve dans le pain, l’essence de notre chemin vers le Père par le Christ.

  9. Bernard Chatenet dit :

    Oui, frère Philippe, vous soulignez la disposition de Jésus à laisser les hommes exprimer leur volonté, leurs désirs. N’est-ce pas un trait constant dans les Évangiles? Il laisse toujours à celui qui l’interroge ou le sollicite, sa part de responsabilité et de participation au Royaume. La volonté du Père n’est-elle pas sise justement dans l’infime espace entre notre liberté (de fils du Père) et la liberté créatrice de vie du Père par le Christ? Le Royaume n’est-il pas présent ou plutôt n’appartient-il pas aux humbles, aux pauvres en esprit? (Béatitudes).
    La question d’Étienne est intéressante et délicate. Faut-il lire et interpréter une parabole comme un récit? N’y a-t-il pas plutôt une idée force à soulever qui donnerait tout le sens à l’ensemble du texte?

  10. Bernard Chatenet dit :

    Dans votre troisième intervention, vous signifiez ce royaume de Dieu puis du Christ comme porteur de la vie, du monde et des hommes. L’image du Roi était tellement prégnante que même le peuple hébreu n’a pas réussi à faire l’impasse d’un roi (Saül, …) et tous, plus ou moins trahissent l’image de la royauté divine créatrice de vie (David fait tuer Hurie le Hittite pour posséder sa femme qui était belle) et Salomon laisse les dieux étrangers peupler son entourage. Difficile chemin qu’une royauté pure, sainte, sage, juste qui offrirait aux hommes la stabilité d’une vie à l’abri des convoitises, des folies. La nature humaine n’est pas la nature divine; elle cherche de fausses assurances dans la royauté tangible, politique, administrative et rassurante pour le quotidien. L’image du roi sage que représente Salomon va guider le peuple hébreu jusqu’à l’espérance messianique imprécise mais plus politisée que véritablement celle christique porteuse de la vie même de Dieu.

  11. Etienne de La Brosse dit :

    D’une façon générale, les paraboles sur le royaume ne me posent pas de problèmes de compréhension, mais plutôt de mise en pratique… il y en a une cependant en Matthieu 22, 1-14, celle du Roi qui fit un festin pour les noces de son fils que je ne comprends pas :
    En effet, le Roi se montre plutôt directif, ne se préoccupe guère de l’avis de ceux qu’il convoque plutôt qu’il n’invite… Quant au sort du malheureux qui n’a pas revêtu la tenue de mariage, il est condamné sans qu’il ait proféré un mot pour sa défense : avait-il une tenue, lui a t-on laissé le temps de retourner chez lui pour la mettre, a t-il seulement un chez lui – n’oublions pas que c’est un pauvre bougre ramassé (de force?) dans la rue…
    Bref, cet évangile ne montre pas la patience habituelle de Dieu pour ses enfants…
    Les explications de Theodom ou de lecteurs plus calés que moi sont les bienvenues.

    1. corinne Leowski dit :

      Ayant eu la même réaction que vous, je me souviens des réponses que m’avait fournie un prêtre :
      Cette tenue est en fait fourni à l’entrée de la maison où a lieu la réception ; mais certains, libres, peuvent la refuser. Les habits dans toute la Bible sont toujours très symboliques, et, ici, parleraient de la préparation : de notre disposition : par exemple, d’être prêts à aller à la messe ; ou pour aller encore plus loin dans le symbole, de consentir à cacher ou enlever nos vieux habits sales de pécheurs, pour nous revêtir de Dieu…. Etre tout pur, le plus propre possible, pour accéder aux noces éternelles .Etant tous de sales pécheurs, seul Jésus par la grâce de Dieu le Père peut donc nous rendre dignes en nous couvrant de ce vêtement de noces ; mais nous sommes libres de le refuser et de nous fermer ainsi l’accès au repas offert par le Seigneur !
      J’espère vous avoir éclairci. Il est vrai aussi que les coutumes étaient très différentes à l’époque et que je n’ai pas dû « habiller » les invités au mariage de mes enfants, ni leur faire laver les pieds par des domestiques…Ceci pour finir sur une note humoristique et que plus sérieusement : Dieu vous bénisse et bon carême !
      Corinne

    2. Etienne de La Brosse dit :

      Je comprends et accepte votre argument, Corinne, mais ne suis pas totalement convaincu : vous pardonnerez mon impertinence, mais je crois que Jésus, le jour où il a dit cette parabole, était un peu énervé (après tout, il est 100% homme!) par la raideur de ses auditeurs qui trouvent toujours un bon prétexte pour se dérober et remettre à plus tard l’écoute et la mise en pratique de sa parole…

  12. Theodom dit :

    Le règne de Dieu est-il politique ?

  13. Bernard Chatenet dit :

    Le Nom comme identité est une constance dans l’Ancien Testament. Chez les hébreux le nom a une signification singulière pour chacun. Et Dieu n’a pas de Nom, sinon le Tétragramme de Yahvé porteur de son mystère. Et le terme de père que je suis heureux de découvrir en Dt 32, 6 n’est me semble-t-il pas si fréquent? Le terme de fils un peu plus disséminé dans l’AT et qui semble venir très progressivement est-il vraiment le témoin d’une conscience lente de la filiation des hommes avec le Père? Y aurait-il à partir de Moïse, un élan vers le Père? Ou bien est-ce ténu, diffus?

  14. Cécile Lagé dit :

    Pourquoi dans le Notre Père, prière enseignée par Jésus pour son Père, n’est-il pas fait mention de l’Amour infini de Dieu pour nous, auquel nous souhaitons répondre « amour pour amour »?

    1. Theodom dit :

      Bonne question Cécile,
      Je dirais que les demandes du Notre Père expriment notre amour de Dieu et révèlent une grande confiance dans l’amour de Dieu pour nous.
      fr Emmanuel

      1. nicole demortiere dit :

        quand je prie le notre père, j’ajoute une  » clausule « , je dis : que ta volonté d’amour soit faite sur la terre comme au ciel, c’est comme ça que je le ressens

        1. nicole demortiere dit :

          merci

  15. Bernard Chatenet dit :

    « Notre Père » simple formule ou prière qui nous pose en tant que fils? Comme Jésus s’éloigne pour prier son Père et souvent dans la solitude du désert, j’espère me poser devant « mon Père » tel un fils disponible à une vraie filiation. Et les trois premières demandes précisent notre rapport à celle-ci, me semble-t-il. Nous y reviendrons. Ainsi, si j’étais un fils digne du Père, je prierai sans cesse le Nom de Dieu, son identité propre qui n’est que relation. Je garde donc la première demande pour moi comme un préalable et une finalité. Et toutes les demandes ont leurs richesses en elles-mêmes.

  16. Theodom dit :

    Dire que Dieu est « Père », qu’est-ce que cela évoque pour vous ?

    1. Natalie Vigier dit :

      Cela évoque pour moi une relation d’intimité, une filiation, une sécurité.

    2. Marie Maitre dit :

      Je suis sa fille, il m’aime

    3. Marie-Claire VISSAC dit :

      Que nous sommes tous frères et que nous sommes aimés

  17. Isabelle de REVIERS dit :

    Quand nous sommes plusieurs de dire ensemble NOTRE Père, seule délivre nous du mal.

  18. jocelyne sandrine Diouf dit :

    Montre-nous le Père

  19. Theodom dit :

    Quand vous priez le Notre Père, quelle est la demande qui compte le plus pour vous ?

    1. Claudine ESNAULT dit :

      Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel

    2. Natalie Vigier dit :

      Délivre-nous du mal

    3. Jean-François Marchant dit :

      « Que ton règne vienne »
      Nous en avons tellement besoin et c’est notre boulot de T’aider à ce qu’il arrive. Que nous cessions enfin de te faire du mal; que nous cessions de ne pas t’aimer comme toi tu nous aimes.

    4. Pamela DASSING dit :

      Que Ta Volonté soit faite

    5. Gérard Sautebin dit :

      Cela dépend car pour moi elle sont toutes pareilles car on demande donne nous notre pain quotidien autant matériellement que spirituellement. Puis on demande de nous pardonner comme on pardonne par amour pour notre prochain car le seigneur Jésus-Christ nous a demandé de nous aimer les uns les autres comme il nous a aimé, et par amour il a donné sa vie pour nous libérer de tous nos péchés. Et les deux dernières sont qu’ils ne nous laisse pas entrer en tentations et nous délivre du mal, dans un sens qu’il nous préservent de toutes les tentations et de tous mal dans notre monde terrestre ce qui est le cas ces derniers temps.

    6. Jean-Louis Mertens dit :

      Que ton règne vienne : ce règne d’amour, de paix, de justice et de fraternité dont nous avons bien besoin en ce monde.

    7. Marie Maitre dit :

      Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel