L’Eucharistie, c’est la vie !

12 épisodes

Et oui, l’Eucharistie, c’est la vie de Dieu, sa vie donnée. La messe, c’est une passion, celle du Christ qui se donne jusqu’au bout et à laquelle nous participons à chaque célébration. Mais tout cela peut sembler bien mystérieux, aussi, avec les 10 vidéos de cette série, ThéoDom souhaite vous aider à vous approcher autant que possible de ce grand mystère qui fait battre le cœur de l'Église.

1. L'Eucharistie, c'est la vie :)

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Une série pour comprendre et vivre à fond la messe. La messe est un évènement unique pendant lequel Dieu nous parle, Dieu se donne à nous, et nous lui répondons, nous le prions, nous nous ouv ...

2. La messe comme une randonnée

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Aujourd’hui, nous partons en pèlerinage : chaussez vous, nous allons à la messe ! Chaussez-vous, c’est parti ! Avez-vous déjà été en randonnée en montagne ? Personnellement je ne suis pas f ...

3. Ensemble, en communion avec Dieu

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Le fondement essentiel de notre repas eucharistique dans le Nouveau Testament se trouve dans le dernier repas que Jésus a célébré avec ses disciples, le jeudi saint au soir : le repas qui pour les ...

4. Transformés par l'Eucharistie

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Dans la sacristie, fr. Mathieu-Marie revêt les vêtements liturgiques et quelqu’un, ou la petite voix lui demande ce qu’il fait : VOIX OFF: Eh, frère, tu fais quoi ? Moi :  Mais ...

5. L'Eucharistie change le monde !

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Quand on va à la messe, il y a deux choses qui peuvent nous déranger. Il arrive qu’on distribue des tracts politiques à la fin de la messe, et ça, ça donne l’impression d’instrumentaliser l ...

6. A chaque Eucharistie, vivre Pâques. De l’Égypte à la Terre Promise.

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Le soir du Jeudi Saint, le dernier repas que Jésus prend avec ses disciples nous est présenté par les trois évangiles de Matthieu, Marc et Luc comme un repas pascal. C'est en effet principaleme ...

7. L'Eucharistie, Dieu se donne. Les sacrifices de l'Ancienne Alliance.

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Nous le savons, nous ne pouvons pas séparer l’Ancien Testament du Nouveau Testament. Pour comprendre le sens du sacrement de l'Eucharistie, il en est de même… C’est parce que nous lisons et co ...

8. Comment vivre l'adoration ?

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Frère Jean-Christophe : Adorer c'est reconnaître la grandeur de Dieu et le fait que nous sommes simples créatures devant lui, mais dans le Christianisme, l'adoration a ceci de particulier que le D ...

9. Tous célébrants de l'Eucharistie ?

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Parfois, on a peut-être l’impression que pendant la messe nous ne sommes que des spectateurs. Nous arrivons dans l'église, nous nous asseyons, nous regardons la messe se dérouler comme ce qui se ...

10. Suivre la prière eucharistique

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Autant il est assez facile d’écouter une prédication, autant on peut se perdre dans la Prière Eucharistique… Vous savez, il s’agit de cette grande prière que le prêtre prononce à l’autel ...

11. C'est quoi un sacrement ?

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Avez-vous déjà vu deux ados échanger un vêtement, un bijou, un objet, en signe de leur amitié ou amour naissant !? Religieuse dans un établissement scolaire, c’est quelque chose que je vois so ...

12. Communion, dans la bouche ou sur la main ?

12. Communion, dans la bouche ou sur la main ?

Frère : La communion eucharistique consiste à recevoir le Christ, notre Sauveur en nourriture. Il s’agit d’un pain qui nous est entièrement donné. La meilleure manière de manifester la réal ...

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  1. Etienne de La Brosse dit :

    Je rejoins le commentaire de Veronique Caviglio :
    ’il est dit: je viens faire, ô Dieu, ta volonté ».
    Et donc la volonté de Dieu passe par le sacrifice de son fils (dans les conditions que l’on sait)? Quand j’y pense vraiment, je trouve cela très très difficilement soutenable…
    Mais les voies de Dieu sont insondables…

  2. Bernard Servais dit :

    Bonjour. Commentaire à propos de « communier par la bouche ou par la main ? » :

    Le Christ s’est incarné, il a aussi accepté de s’offrir sans calcul, sans retenue, sans chipotage, à notre humanité, pour nous nourrir de la force de son amour, dont nous serons toujours indignes, quel que soit notre désir de bien faire.

    Alors, pas la peine de se triturer les méninges : Jésus se laisse manger par nous, avec tout ce qu’implique cette manducation, cette prise de nourriture, donc avec nos mains, nos lèvres, notre mâchoire, nos dents, notre salive, sans qu’il faille ostraciser une quelconque partie de ce corps humain que le Christ a sanctifié à jamais.

    Mais nous ne sommes pas des oisillons auxquels on donne la becquée, et pour celui qui doit déposer l’hostie sur des langues grossièrement tendues, c’est un vrai problème d’hygiène dont votre débat ne tient nul compte.

    Cela dit, merci pour votre apostolat !

    Cordialement à toute votre communauté,

    Benard Servais (Bruxelles)

  3. Veronique Gaviglio dit :

    Bonjour, Je ne comprends pas qu’on parle de sacrifice de (à) la messe car le Christ a dit : c’est la miséricorde que je veux, non les sacrifices.

    1. Theodom dit :

      Bonjour,
      Voici une réponse de frère Jean-Christophe de Nadai.

      La Lettre aux Hébreux représente Jésus comme grand-prêtre, et sa passion comme un sacrifice offert à Dieu pour le salut des hommes. Cette volonté de s’offrir en sacrifice s’est manifestée certes aux jours de sa passion, mais elle émane d’une disposition stable du coeur de Jésus-Christ dès son incarnation, puisque c’est de lui qu’il est dit: je viens faire, ô Dieu, ta volonté. Cette disposition sacrificielle du coeur de Jésus, offert à Dieu, prompt à faire sa volonté, s’est manifesté, disais-je, aux jours de sa passion. Mais elle se manifeste à la messe, à la faveur de sa présence réelle. C’est pourquoi on parle du sacrifice de la messe, non directement en référence au sacrifice de la croix, mais au coeur sacré de Jésus-Christ, perpétuellement offert à Dieu.

  4. Christian ADLER dit :

    Bonjour,
    En lisant une vie de St Charles de Foucauld j’ai du mal à comprendre certaines phrases (sorties peut-être du contexte de l’époque) :

    a) « faute de la présence d’un seul servant, Noël 1907 se passe sans Messe, au pied du Saint Sacrement : « Cette nuit, pas de messe pour la première fois depuis vingt et un an… Que la volonté du Bien-Aimé se fasse ! » note-t-il dans son diaire de Noël 1907 »
    Question : le problème c’est le servant de messe ?

    b) « Il sera ensuite, toujours à cause de sa solitude, autorisé à célébrer la Messe seul, mais privé de
    Tabernacle »
    Questions : quelles sont les conditions pour avoir un Tabernacle ; si pas de Tabernacle, pas d’hosties consacrées en dehors de celles consommées lors de la célébration ? et pas d’adoration de la présence réelle.

    Merci de vos réponse et de votre série

    1. mathieu Trommer dit :

      Bonjour,

      Il faut savoir qu’avant le concile Vatican II, un prêtre ne pouvait célébrer la messe à la condition que quelqu’un (sacristain, servant de messe, … ) n’assiste à la messe. Charles de Foucauld a donc reçut une autorisation exceptionnelle afin de célébrer la messe seul, compte tenu de son mode de vie très original. Aujourd’hui un prêtre peut célébrer l’Eucharistie seul ; cependant, il s’agit d’un mode de célébration extraordinaire, la norme étant la célébration en présence de fidèles.

      Le tabernacle est techniquement le lieu où l’on conserve la  » réserve eucharistique ». Historiquement, cette réserve servait uniquement de « réserve » pour la communion des malades et surtout des mourants. Mais petit à petit, cette simple boite placée d’abord dans la sacristie devient l’objet d’une vénération grandissante pour devenir, après le concile de Trente, le lieu centrale et le plus important de l’église.

      L’on trouve des tabernacles toute les églises, et presque dans toutes les chapelles et oratoire, mais ce tabernacle ne contient pas nécessairement la « présence réelle ». D’ailleurs, le code de droit canonique (droit de l’Église) précise:

      CC 934 § 2 : Dans les lieux sacrés où la très sainte Eucharistie est conservée, il faut qu’il y ait toujours quelqu’un qui en prenne soin et, dans la mesure du possible, un prêtre y célébrera la Messe au moins deux fois par mois.

      Donc, s’il n’y a pas de présence réelle (marqué par la lumière rouge) il n’ y a pas d’hosties consacrées en réserve. D’ailleurs, la PGMR (Présentation Général du Missel Romain) encourage, dans la mesure du possible, à ce que l’assemblée consomme les hostiles qui ont été consacrées durant la sainte Messe.

      Quant à l’adoration, cette forme de prière est très riche, mais on peut aussi prier autrement.

    2. Theodom dit :

      Bonjour,
      Voici une réponse de frère Jean-Christophe de Nadai

      La messe est un culte rendu à Dieu, qui exige des conditions minimales. Même une messe sans peuple est un acte de l’Eglise, et n’est pas un acte de dévotion personnelle du prêtre. Une partie des paroles de la messe est dialoguée: elle exige donc un servant. C’est le cas toujours aujourd’hui, où ce n’est que par dérogation qu’un prêtre est autorisé par le droit canon à célébrer la messe tout seul. Ce qui était l’exception est devenu ordinaire. Il y a là, à mes yeux, un abus.
      La présence réelle et substantielle de Jésus-Christ dans l’hostie est, de même, présence de Jésus à son Eglise en tant que telle. L’autorisation de conserver l’hostie dans un tabernacle dans une chapelle privée est donc soumise à la décision de l’évêque.

  5. Christian ADLER dit :

    Bonjour,
    En semaine 1, au chapitre « Ensemble en communion avec Dieu, l’Eucharistie dans le NT »
    il est dit que l’ Eucharistie est un repas partagé comme lors de la multiplication des pains : Jésus dit la bénédiction en rendant grâce, rompt les pains, donne aux disciples et les disciples à la foule.
    Il est dit aussi qu’avec les hosties consacrées le partage peut être moins ressenti.
    Mais certains fidèles préfèrent la distribution par le prêtre plutôt que par le paroissien de service et les changements de file pour « éviter » le paroissien manquent un peu à l’unité.
    A ce sujet, quelle est la bénédiction que dit le célébrant au paroissien qui va le seconder ?
    Cordialement
    Christian

    1. Theodom dit :

      Bonjour,
      Dans le missel, voici ce qui est dit au sujet de la distribution de la communion par un ministre extraordinaire :
      Après que le prêtre célébrant a lui-même communié, le ministre extraordinaire s’approche de l’autel et prend place devant le célébrant qui le bénit en disant :
      « Que le Seigneur vous bénisse : allez maintenant distribuer à vos frères et soeurs le Corps du Christ »

    2. mathieu Trommer dit :

      Benoit XVI à cependant rappelé que la communion doit être distribuée par le prêtre célébrant aidé, si besoin, par un autre prêtre ou un diacre (Cf. Instruction Redemptionis Sacramentum Nº 85 ss).

      Dans certains cas, la communion pourra être distribuée par un ministre extraordinaire – c’est à dire de manière non ordinaire!!! Ce ministre sera alors une personne ayant reçu l’acolytat. Il faut savoir que depuis 2021, le pape François a ouvert le ministère de l’acolytat aux femmes jusqu’à là réservé au hommes.

      Les pratiques des paroisses sont donc à interroger:
      – les fidèles distribuant la communion ont-ils été formés et institués officiellement au ministère de l’acolytat?

  6. Veronique Altazin dit :

    Bonjour ma Sœur Comment disait le Bienheureux Carlos Accuitis Acuitis : »l’Eucharistie est l’autoroute qui conduit au ciel. » J’aime beaucoup me rappeler cette citation de ce bienheureux avant de me rendre à la messe.

  7. Daniel Brissois dit :

    Bonjour à toutes et tous…..

    Super cette explication de l’Eucharistie , j’avais pourtant été  » enfant de coeur « , mais , j’etais petit et la vie ayant été la mienne ; j’ai un peu oublié tout celà …..je reviens à 82 ans pour ‘réaprendre ‘ tout celà ….et vous remercie de ces explications en guise de rappel…..

L’Eucharistie, c’est la vie !

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  1. Etienne de La Brosse dit :

    Je rejoins le commentaire de Veronique Caviglio :
    ’il est dit: je viens faire, ô Dieu, ta volonté ».
    Et donc la volonté de Dieu passe par le sacrifice de son fils (dans les conditions que l’on sait)? Quand j’y pense vraiment, je trouve cela très très difficilement soutenable…
    Mais les voies de Dieu sont insondables…

  2. Bernard Servais dit :

    Bonjour. Commentaire à propos de « communier par la bouche ou par la main ? » :

    Le Christ s’est incarné, il a aussi accepté de s’offrir sans calcul, sans retenue, sans chipotage, à notre humanité, pour nous nourrir de la force de son amour, dont nous serons toujours indignes, quel que soit notre désir de bien faire.

    Alors, pas la peine de se triturer les méninges : Jésus se laisse manger par nous, avec tout ce qu’implique cette manducation, cette prise de nourriture, donc avec nos mains, nos lèvres, notre mâchoire, nos dents, notre salive, sans qu’il faille ostraciser une quelconque partie de ce corps humain que le Christ a sanctifié à jamais.

    Mais nous ne sommes pas des oisillons auxquels on donne la becquée, et pour celui qui doit déposer l’hostie sur des langues grossièrement tendues, c’est un vrai problème d’hygiène dont votre débat ne tient nul compte.

    Cela dit, merci pour votre apostolat !

    Cordialement à toute votre communauté,

    Benard Servais (Bruxelles)

  3. Veronique Gaviglio dit :

    Bonjour, Je ne comprends pas qu’on parle de sacrifice de (à) la messe car le Christ a dit : c’est la miséricorde que je veux, non les sacrifices.

    1. Theodom dit :

      Bonjour,
      Voici une réponse de frère Jean-Christophe de Nadai.

      La Lettre aux Hébreux représente Jésus comme grand-prêtre, et sa passion comme un sacrifice offert à Dieu pour le salut des hommes. Cette volonté de s’offrir en sacrifice s’est manifestée certes aux jours de sa passion, mais elle émane d’une disposition stable du coeur de Jésus-Christ dès son incarnation, puisque c’est de lui qu’il est dit: je viens faire, ô Dieu, ta volonté. Cette disposition sacrificielle du coeur de Jésus, offert à Dieu, prompt à faire sa volonté, s’est manifesté, disais-je, aux jours de sa passion. Mais elle se manifeste à la messe, à la faveur de sa présence réelle. C’est pourquoi on parle du sacrifice de la messe, non directement en référence au sacrifice de la croix, mais au coeur sacré de Jésus-Christ, perpétuellement offert à Dieu.

  4. Christian ADLER dit :

    Bonjour,
    En lisant une vie de St Charles de Foucauld j’ai du mal à comprendre certaines phrases (sorties peut-être du contexte de l’époque) :

    a) « faute de la présence d’un seul servant, Noël 1907 se passe sans Messe, au pied du Saint Sacrement : « Cette nuit, pas de messe pour la première fois depuis vingt et un an… Que la volonté du Bien-Aimé se fasse ! » note-t-il dans son diaire de Noël 1907 »
    Question : le problème c’est le servant de messe ?

    b) « Il sera ensuite, toujours à cause de sa solitude, autorisé à célébrer la Messe seul, mais privé de
    Tabernacle »
    Questions : quelles sont les conditions pour avoir un Tabernacle ; si pas de Tabernacle, pas d’hosties consacrées en dehors de celles consommées lors de la célébration ? et pas d’adoration de la présence réelle.

    Merci de vos réponse et de votre série

    1. mathieu Trommer dit :

      Bonjour,

      Il faut savoir qu’avant le concile Vatican II, un prêtre ne pouvait célébrer la messe à la condition que quelqu’un (sacristain, servant de messe, … ) n’assiste à la messe. Charles de Foucauld a donc reçut une autorisation exceptionnelle afin de célébrer la messe seul, compte tenu de son mode de vie très original. Aujourd’hui un prêtre peut célébrer l’Eucharistie seul ; cependant, il s’agit d’un mode de célébration extraordinaire, la norme étant la célébration en présence de fidèles.

      Le tabernacle est techniquement le lieu où l’on conserve la  » réserve eucharistique ». Historiquement, cette réserve servait uniquement de « réserve » pour la communion des malades et surtout des mourants. Mais petit à petit, cette simple boite placée d’abord dans la sacristie devient l’objet d’une vénération grandissante pour devenir, après le concile de Trente, le lieu centrale et le plus important de l’église.

      L’on trouve des tabernacles toute les églises, et presque dans toutes les chapelles et oratoire, mais ce tabernacle ne contient pas nécessairement la « présence réelle ». D’ailleurs, le code de droit canonique (droit de l’Église) précise:

      CC 934 § 2 : Dans les lieux sacrés où la très sainte Eucharistie est conservée, il faut qu’il y ait toujours quelqu’un qui en prenne soin et, dans la mesure du possible, un prêtre y célébrera la Messe au moins deux fois par mois.

      Donc, s’il n’y a pas de présence réelle (marqué par la lumière rouge) il n’ y a pas d’hosties consacrées en réserve. D’ailleurs, la PGMR (Présentation Général du Missel Romain) encourage, dans la mesure du possible, à ce que l’assemblée consomme les hostiles qui ont été consacrées durant la sainte Messe.

      Quant à l’adoration, cette forme de prière est très riche, mais on peut aussi prier autrement.

    2. Theodom dit :

      Bonjour,
      Voici une réponse de frère Jean-Christophe de Nadai

      La messe est un culte rendu à Dieu, qui exige des conditions minimales. Même une messe sans peuple est un acte de l’Eglise, et n’est pas un acte de dévotion personnelle du prêtre. Une partie des paroles de la messe est dialoguée: elle exige donc un servant. C’est le cas toujours aujourd’hui, où ce n’est que par dérogation qu’un prêtre est autorisé par le droit canon à célébrer la messe tout seul. Ce qui était l’exception est devenu ordinaire. Il y a là, à mes yeux, un abus.
      La présence réelle et substantielle de Jésus-Christ dans l’hostie est, de même, présence de Jésus à son Eglise en tant que telle. L’autorisation de conserver l’hostie dans un tabernacle dans une chapelle privée est donc soumise à la décision de l’évêque.

  5. Christian ADLER dit :

    Bonjour,
    En semaine 1, au chapitre « Ensemble en communion avec Dieu, l’Eucharistie dans le NT »
    il est dit que l’ Eucharistie est un repas partagé comme lors de la multiplication des pains : Jésus dit la bénédiction en rendant grâce, rompt les pains, donne aux disciples et les disciples à la foule.
    Il est dit aussi qu’avec les hosties consacrées le partage peut être moins ressenti.
    Mais certains fidèles préfèrent la distribution par le prêtre plutôt que par le paroissien de service et les changements de file pour « éviter » le paroissien manquent un peu à l’unité.
    A ce sujet, quelle est la bénédiction que dit le célébrant au paroissien qui va le seconder ?
    Cordialement
    Christian

    1. Theodom dit :

      Bonjour,
      Dans le missel, voici ce qui est dit au sujet de la distribution de la communion par un ministre extraordinaire :
      Après que le prêtre célébrant a lui-même communié, le ministre extraordinaire s’approche de l’autel et prend place devant le célébrant qui le bénit en disant :
      « Que le Seigneur vous bénisse : allez maintenant distribuer à vos frères et soeurs le Corps du Christ »

    2. mathieu Trommer dit :

      Benoit XVI à cependant rappelé que la communion doit être distribuée par le prêtre célébrant aidé, si besoin, par un autre prêtre ou un diacre (Cf. Instruction Redemptionis Sacramentum Nº 85 ss).

      Dans certains cas, la communion pourra être distribuée par un ministre extraordinaire – c’est à dire de manière non ordinaire!!! Ce ministre sera alors une personne ayant reçu l’acolytat. Il faut savoir que depuis 2021, le pape François a ouvert le ministère de l’acolytat aux femmes jusqu’à là réservé au hommes.

      Les pratiques des paroisses sont donc à interroger:
      – les fidèles distribuant la communion ont-ils été formés et institués officiellement au ministère de l’acolytat?

  6. Veronique Altazin dit :

    Bonjour ma Sœur Comment disait le Bienheureux Carlos Accuitis Acuitis : »l’Eucharistie est l’autoroute qui conduit au ciel. » J’aime beaucoup me rappeler cette citation de ce bienheureux avant de me rendre à la messe.

  7. Daniel Brissois dit :

    Bonjour à toutes et tous…..

    Super cette explication de l’Eucharistie , j’avais pourtant été  » enfant de coeur « , mais , j’etais petit et la vie ayant été la mienne ; j’ai un peu oublié tout celà …..je reviens à 82 ans pour ‘réaprendre ‘ tout celà ….et vous remercie de ces explications en guise de rappel…..